Le mouvement SlowFlower, en provenance des pays anglo-saxons arrive tout doucement, chez nous. Il a commencé à être mis sous les projecteurs dans le courant de l’année 2018, (il y a un siècle !) et je vous propose quelques bonnes raisons de l’adopter :
Ça a du sens : on se préoccupe de la traçabilité de notre nourriture, alors pourquoi pas de celle de nos bouquets ? Près de 90% des fleurs coupées sont importées, et pour la plupart, chargées en conservateurs chimiques pour assumer le temps de transport.Comme pour SlowFood dans l’alimentaire, SlowFlower mise sur le local et le respect des saisons.
Même en hiver, c’est beau…Les mois d’hiver ont leurs légumes et leurs fruits. On peut trouver des renoncules du Var, des tulipes provenant de la Sarthe, des roses de Noël, des violettes d’Occitanie, des anémones locales,…bref, les fleurs du jardin (ou pour moi de la garrigue)!
Et puis, ce n’est pas plus cher ! La proximité géographique permet une réduction des coûts, répercutée sur le prix de vente. Pas de frais de transport ou d’inflation liée à la cotation boursière (notamment pratiquée aux Pays Bas). En choisissant local, on aide ainsi au maintien de la filière horticole française. Rappelons qu’en dix ans, sous la pression de la concurrence étrangère, un producteur sur 2 a disparu!
C’est facile à trouver : il y a forcément un fleuriste SlowFlower près de chez vous. Pour le trouver , on peut chercher sur labelfleursdefrance.fr. le Collectif de la fleur française, répertorie les fleuristes garantissant au moins 50% d’origine française sur leurs étals ainsi que des horticulteurs soucieux du respect de l’environnement.