⛱️ Feuilleton de l’été «Chroniques de l’imprimerie»

⛱️  Découvrez le feuilleton de l’été «Chroniques de l’imprimerie» 🌟

L’été est enfin là, et quoi de mieux pour célébrer cette période ensoleillée qu’un feuilleton rempli de mystère et de rebondissements ? 🌴🔍

Alors, avec notre partenaire Ad Innove, nous avons imaginé un roman feuilleton pour vous accompagner tout l’été et vous faire découvrir les coulisses cette imprimerie, leader dans l’étiquette adhésive…

Chroniques de l’imprimerie – Prologue

 

La lumière de la pleine lune inonde l’atelier endormi. La nuit, dans le ventre de l’imprimerie familiale, les machines, les rouleaux de papier, les encres, elles aussi se reposent…

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C’est l’été dans ce village du sud. La chaleur du jour a laissé la place à une agréable fraicheur.

Les rues calmes sont enveloppées d’une douce brise nocturne, les étoiles scintillent au-dessus du bâtiment. L’horloge de l’église sonne minuit, les corps, les esprits, les objets inanimés peuvent baisser la garde.

Les portes de l’imprimerie s’ouvrent doucement, révélant une lueur tamisée. Des reflets colorés dansent sur les murs tandis que les machines semblent prendre vie, presque comme par enchantement. Les bobines de papier multicolores se déploient timidement tandis que çà et là, clignotent quelques boutons pressoirs.

De petites étincelles fluo semblent s’échapper des tambours d’encre, illuminant les recoins les plus sombres de l’imprimerie.

Au centre de la pièce, l’imposante presse numérique trône. Elle sent le neuf et exhale un léger souffle, comme si elle respirait, prête à donner vie à chaque dessin, chaque moindre relief d’étiquette.

abeille etiquette print slow Soudain, une abeille rouge étincelante, qui jusque-là s’était tapie bien au frais dans une panière de recyclage, se met en mouvement pour se poser sur une bobine de velours.

Elle a entendu un appel étouffé, qui semble demander de l’aide …

A suivre ….

 

🐝

Chroniques de l’imprimerie – Épisode 1 

 

Dans l’imprimerie endormie, Aby, l’abeille de velours rouge,  a entendu un cri étouffé, un bruit, qu’elle ne parvient pas à identifier. Elle s’élance de bobine en bobine, survolant chaque recoin de l’atelier pour essayer de trouver d’où cela provient. Comme un sanglot….

Par intermittences, cela lui semble familier, mais elle n’arrive pas bien à comprendre. C’est pourtant un chagrin animal, mais ça ne ressemble pas à ce qu’elle connait, ce n’est pas de sa famille… ni de celle des humains,  d’ailleurs.

Intriguée et soucieuse, la petite abeille cherche la provenance de ce son qui résonne de plus en plus, et semble emplir tout l’espace. Elle se faufile entre les rangées d’étiquettes et les piles de papier, cherchant la source de cette détresse. Finalement, elle découvre une petite alcôve dissimulée derrière un rouleau de papier recyclé.

Là, dans l’obscurité, lui apparait une énorme tête, on dirait une statue, elle s’approche pour être bien sûre. Mais oui, c’est un taureau ! Mais ce taureau aux larges épaules semble en même temps si vulnérable… Ses yeux sont plein de larmes.

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A suivre ….

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 Chroniques de l’imprimerie – Épisode 2 🐝

 

Aby a trouvé la provenance des pleurs étouffés : Un taureau ! Sa puissante carrure semble ébranlée par la tristesse. L’abeille rouge s’approche avec précaution, à la fois grisée par sa découverte, mais aussi déconcertée.

Déployant des trésors de douceur, elle se pose près de lui, plonge son regard dans le sien,  lui offrant ainsi un soutien silencieux.

  • Je m’appelle Aby, et toi ?
  • Mon nom est Paul, Monsieur Paul, plutôt !

Les présentations faites, les deux étrangers se regardent intensément. L’air vibre et le halo de la pleine lune fait scintiller leurs peaux carmin .

  • Pourquoi es-tu en habit de soirée ? Et pourquoi pleures-tu ?
  • Et toi, pourquoi es-tu vêtue de rouge ? Une abeille, c’est censé être noir !
  • C’est à cause d’Eddy, le graphiste de l’imprimerie, il est dans sa période hispanisante, en ce moment, il est à fond dans l’esprit flamenco. Je m’en sors bien, le mois dernier, il a fait un retour très 80’s, avec du fluo partout. Scarlet, ma copine coccinelle a été peinturlurée rose flashy et elle n’a pas  pu dormir de 10 jours…tu aurais vu ses yeux !

Mais, revenons à toi, …ce veston et ce jabot, c’est quoi ce délire ?

  • C’est une idée du directeur de mon domaine ! Il est toujours à la recherche de nouveaux plans pour m’habiller moi et les autres dessins sur ses bouteilles de vin….rien n’est trop beau ni trop imaginatif pour lui…
  • Alors, toi aussi tu es un personnage d’étiquette ?

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A suivre ….

 

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 Chroniques de l’imprimerie – Épisode 3 🐝

 

  • Alors, toi aussi tu es un personnage d’étiquette ? Demande, médusée Aby à Monsieur Paul.

Ses petits yeux dorés à chaud envoient de la chaleur à son nouveau copain ….

  • Alors toi aussi, tu as été imaginé, dessiné, colorié, vectorisé, retouché, prépressé, sérigraphié ? Mitraille-t-elle ….

Est-ce parce que tu as vécu tout cela ici, ou est-ce parce que tu es devenu adhésif que tu pleures ? Les vaches te trouvent trop collant ? … Humour d’étiquette !

Devant la perplexité de Monsieur Paul, qui semble se renfrogner, Aby décide de calmer ses ardeurs d’enquêtrice et de revenir à une posture de confidente. Et puis, il n’est pas bon de déclencher les foudres d’un taureau, même super bien sapé !

Elle décide d’opérer son vol de charmeuse, celui du doux bourdonnement : elle volette autour du taureau, le frôle, lui distillant un souffle léger pour l’apaiser et sécher ses larmes.

Monsieur Paul relâche ses épaules, semblant se défaire d’une très lourde armure….Il prend une profonde inspiration, l’air pur circule à nouveau par ses naseaux et dessine atour de lui des bulles dorées. La magie de la pleine lune continue d’opérer dans l’atelier endormi.

  • Merci Aby…c’est gentil de vouloir discuter…ça me fait du bien, tu me bouscules un peu trop, mais tu es rigolote…je vais te raconter mon histoire.

Alors que Monsieur Paul entame son récit, Aby écoute attentivement, ressentant la détresse de son nouvel ami.

  • Il y a de cela des années, j’étais encore seulement un embryon d’idée dans le cerveau de Bert, le Directeur et puis, un jour, comme par miracle, il m‘a donné vie . Il m’a rapidement confié à Thom, son directeur artistique pour qu’il m’habille, me donne un nom : « Monsieur Paul », me stylise avec plusieurs garde-robes : rouge, rosé, blanc….
  • Comme les couleurs de vin ?
  • Oui, exactement ! C’est leur boulot de trouver les plus jolis habits possibles ou plutôt « habillages »… et ensuite, Thom m’a envoyé à la graphiste de l’imprimerie, Lizzou, pour qu’elle finisse le job.

 

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A suivre ….

 

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Chroniques de l’imprimerie – Épisode 4 🐝🐮

 

Monsieur Paul poursuit son récit, Aby, suspendue à ses lèvres,

  • Bref, j’étais tout jeune et un peu démuni quand je suis arrivé à l’imprimerie mais Lizzou m’a présenté Froggy, une grenouille d’une dizaine d’années. On s’est tout de suite liés d’amitié , bien qu’elle soit très arrogante ! Mais, tu comprends, moi avec mes fières racines andalouses, j’en avais vu d’autres, et je trouvais son égo très drôle , et son allure aussi : un béret noir bien frenchy et un costume doré en relief…Hum, … Elle devait être dorée à chaud, comme toi ! Bref, elle m’a pris sous son aile
  • Plutôt sous sa cuisse ! l’interrompt Aby. Désolée, Humour de bébête …. !
  • Oui, enfin, tu m’as compris, elle m’a appris ce qu’était la vie sur une étiquette, grande, petite (lorsque que je dois être collée sur le dos des bouteilles), blanche, colorée, légère, remplie (par les normes !!!), douce, en relief, froide, chaude. Bref, tous les rouages du métier, mais ça c’est une autre histoire. Peut être une autre fois, si tu es bien sage… (et si les lecteurs me sollicitent 😉)
  • Cela a duré des semaines qui sont passées comme dans un rêve, tellement on riait et on s’amusait tous les deux : à voir la multitude d’habits qu’on nous faisait essayer, à être chatouillés par les pinceaux des graphistes qui essayaient sans cesse de nouvelles teintes, à retourner se promener dans les vignes du directeur,  dans le cloud de Thom, ou encore sur les Bons à Tirer des clients …Et tout ça, toutes ces aventures, en restant inséparables, toujours ensemble.Une vie incroyable à se retrouver sans cesse dans de nouveaux paysages . Des vrais stars de cinéma…

Jusqu’au jour où…Récit feuilleton slow summertime chronique storytelling

A suivre ….

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 Chroniques de l’imprimerie – Épisode 5 🐝🐮

 

Aby écoute avec la plus grande attention le récit de Monsieur Paul : Sa naissance, son arrivée dans l’imprimerie et surtout son amitié foisonnante avec Froggy. Jusqu’au jour où,….

Mr Paul poursuit son histoire  :

  • Un jour, Thom a appelé Lizzou et lui a expliqué que pour des raisons de stratégie commerciale et de communication (quelle horreur 😉 ), Froggy et moi, on ne pouvait plus apparaitre sur la même étiquette, et même pas sur des illustrations trop proches. On devait absolument ne plus être vus ensemble.
  • Quelle horreur !
  • Oui, tu peux le dire. Du jour au lendemain, on a été séparés. On nous a envoyé dormir la nuit sur deux rayonnages super éloignés, et travailler la journée sur deux machines bien distinctes: moi sur la Prisma et elle sur la HP !
  • Oh mon Dieu, deux univers si différents !
  • Oui, et surtout toutes les deux très occupés, toujours en train de tourner, une cadence non-stop… Tu comprends, nos étiquettes ont tellement de succès !
  • Du coup, depuis je ne peux plus voir Froggy, ou alors, je l’aperçois à peine, lorsqu’une bobine de ses étiquettes est envoyée dans les cartons d’expédition…

Aby avait écouté avec beaucoup d’attention le récit de Monsieur Paul, ses antennes frissonnaient d’émotion à l’évocation de cette amitié brisée . Elle pouvait très bien comprendre la tristesse ressentie, car elle-même se sentait toujours un peu mélancolique quand elle voyait les cartons d’étiquettes partir pour toutes ces destinations lointaines.greeny récit histoires chroniques slow

Seuls les départs pour les villages environnants lui mettaient du baume au cœur, il faut dire que c’était Greeny,  la voiturette écolo de l’imprimerie qui s’en chargeait, et le doux ronronnement de son moteur lui rappelait ses escapades enfantines dans les champs de lavande.

Mais , revenons à nos moutons, se rabroue Aby.  Je dois trouver une solution à cette histoire…

 

A suivre ….

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Chroniques de l’imprimerie – Episode 6 🐝🐮

 

Aby bien qu’attristée par le récit de Mr Paul a décidé de se challenger et trouver une solution pour son ami.

Au fur et à mesure que Monsieur Paul termine son récit, Aby sent une idée germer en elle. Elle se propulse avec enthousiasme et dit : “Et si nous trouvions un moyen de réunir à nouveau Monsieur Paul et Froggy sur une même étiquette ?”

Monsieur Paul la regarde, les yeux écarquillés, surpris par cette proposition audacieuse. “Mais comment pourrions-nous y arriver ? Tu n’as donc pas écouté ce que je t’ai expliqué : nos deux domaines viticoles sont toujours liés par un accord commercial qui exclue toute collaboration commerciale… »

Aby sourit, emplie de détermination.

  • Nous pouvons utiliser notre créativité et mettre à profit nos connaissances en le graphisme. On a eu loisir de voir comment ils travaillaient ici : les dessins, les couleurs, les clichés…Créons une série limitée d’étiquettes spéciales, adhésives recto verso (je sais qu’ils savent le faire), moi au recto, toi au verso….
  • Et, pourquoi, ce serait toi la star ?
  • Bon ok, toi au recto, moi au verso !
  • Bref, trouvons une illustration qui mettrait en avant les valeurs de l’amitié !Récit feuilleton slow summertime chronique storytelling

Aby continue d’exposer son idée, expliquant comment elle pourrait aller butiner les fleurs de la campagne voisine avec ses copines, récolter les meilleurs couleurs pour leur projet, puis les déposer innocemment sur le bureau de Thom et de Lizzou.

Elle explique comment elle et ses amies abeilles pourraient s’aventurer dans la campagne voisine, les champs et les jardins alentours à la recherche des fleurs les plus vibrantes et colorées. Avec leur connaissance de la flore, les abeilles se répartissent les tâches, chacune se concentrant sur une couleur spécifique :  Aby experte dans la récolte de nectar des fleurs roses et mauves, tandis que ses amies se chargeaient des fleurs jaunes, oranges, rouges, bleues et violettes ; sans oublier l’incontournable vert « grenouille », récupéré dans les tiges et les feuillages encore épargnés par la chaleur.

A suivre ….

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Chroniques de l’imprimerie – Episode 7 🐝🌻🌷

 

Dans l’épisode précédent, Aby s’est lancée avec ses copines abeilles dans la cueillette des couleurs sur les fleurs de la campagne audoise.

Aby n’a pas loin à aller, sur le plateau de Jonquières  jouxtant l’atelier, elle trouve foison de fleurs sauvages aux tons violets et mauves : de délicates lavandes, des campanules élégantes et des fleurs de lin aux nuances délicieusement bleutées. Pendant que ses copines abeilles préfèrent se rendre sur les falaises surplombant l’étang de Bages où elles récoltent des anthémis orange éclatantes et des genêts embaumant.

Mues par la force de leur amitié, leur ébahissement des trésors de la nature mais aussi leur envie de déjouer les codes de la création infographique, elles poussent leur envolée loin, très loin, jusqu’à dénicher des tulipes vermeil, des jacinthes bleu profond, des dahlias multicolores et des pivoines aux tons rose et rouge camaïeu. Chaque rencontre avec une nouvelle fleur est  une aventure pour les abeilles, qui prennent soin de ne prélever que ce dont elles ont besoin, préservant ainsi l’harmonie naturelle des espaces butinés.

Enfin, le jour tant attendu arrive. Aby et les autres abeilles reprennent le chemin de l’imprimerie, fières de leur récolte multicolore. Elles volent silencieusement jusqu’au bureau de Lizzou, posant délicatement les fleurs devant son ordinateur. .

  • Paul vient ici ! Viens voir tout ce qu’on a pu trouver
  • …. Je reste sans voix !
  • Allez au boulot, maintenant, il faut agencer tout cela .

Ils se mettent au travail, sabot dans la patte, puisant dans leur créativité et dans la palette d’outils laissés sur le bureau de la graphiste pour mettre en relief ce feu d’artifice et créer l’étiquette absolue.

 

A suivre ….

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 Chroniques de l’imprimerie – Episode 8 🖌️♥️ 🥇

 

Dans l’épisode précédent, Aby a récolté une multitude de tons et de couleurs dans la  campagne audoise. Elles ont butiné l’équivalent d’un nuancier géant et se sont attelé à une séance de créativité.

Le lendemain matin….

               L’imprimerie semble endormie. Pourtant, il y a encore une poignée de minutes, Aby virevoltait et Paul dansait autour des bobines, le travail accompli.

Lizzou ne voit rien de tout cela, n’entend rien….Juste parcourue par l’intuition qu’une belle journée s’offre à elle.

Quand elle arrive à son bureau, elle découvre avec surprise une dizaine de maquettes colorées, juste à côté de son nuancier et des bobines de velours ! Comment tout ce bric à brac est-il arrivé là ?

Surprise par l’originalité et la beauté des illustrations, mais surtout touchée par la force du message qui s’en dégage, elle décide spontanément de transformer l’ébauche en maquette, puis prend l’initiative d’un tirage sur des étiquette galbées, dorées à chaud, vernis or…. Rien n’est trop beau pour ce dessin.

Plus tard, face au résultat, elle décidera qu’il est temps de créer une nouvelle étiquette avec Mr Paul et Froggy, destinée à son book, ainsi qu’aux murs de l’atelier. Ce qu’elle ne sait pas encore, c’est qu’elle sera aussi récompensée aux trophées du world Print Award…. Et que les deux amis pourront être à nouveaux réunis , mais ça c’est une autre histoire….

 

FIN

 

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