« Chaque jour devrait débouler comme un disque de Blondie » !
« Chaque jour devrait débouler comme un disque de Blondie » nous dit Maylis de Kerangal « Dans les rapides » (folio)
Et sans doute encore plus que pour un autre début de semaine, en ce lundi d’automne morose, je vous propose de redécouvrir les tubes de Blondie, au travers de son parcours raconté dans un PoP’N Co qui lui est consacré.
Debbie Harry vient de publier son autobiographie sous le titre “Face it”. “Affronter”, c’est comme ça qu’on pourrait le traduire. Affronter la dèche, le New York interlope des années 1970, un milieu rock bourré de testostérone. Et Debbie déboule là-dedans avec sa féminité insolente, hissée sur des talons aiguilles, la plus contemporaine des pionnières.
Vous raconter Debbie Harry aujourd’hui, c’est donc aussi parcourir l’histoire des femmes dans la pop. Et même l’histoire des femmes tout court.
Dans cette émission , retrouvez une petite madeleine : Danielle Gilbert, qui lors de son émission Midi Première d’avril 79 demande dans un anglais so frenchy à la chanteuse encore inconnue de ce coté de l’Atlantique si “On danse beaucoup sur ses chansons” et de poursuivre « Are you punk ? » …
Debbie Harry a largement inspiré Madonna, Lady Gaga, Gwen Stefani et tant d’autres. Femme rockeuse, femme glamour, féminine et forte, elle est intemporelle. Femme dans un monde d’hommes et dans un groupe d’hommes, c’est elle qui donne le nom au groupe . « Hey blondinette !» se faisait-elle interpeler dans la rue.
Pour 40 minutes d’évasion : c’est ici
Son duo avec Etienne Daho : c’est par là